La question de la trace gestuelle a toujours été au coeur de la création chorégraphique. Certains l’écrivent avec des choréologues, d’autres la filment ou transmettent leur répertoire au fil des générations... Mais le vivant du spectacle, sa genèse, le fourmillement d’improvisations, de confrontation des corps, le positionnement du metteur en scène... Cette fugacité se révèle indispensable au surgissement de l’art. Comment tout ce qui est fondateur d’un spectacle s’inscrit-il dans l’époque et le temps ? Avec "DIVIDUS", Nacim Battou signe sa première pièce chorale où danseuses et danseurs sont des explorateurs de leur propre créativité. Cette dystopie chorégraphique, se déroule dans un futur où le spectacle vivant n’existe plus et met en scène la rencontre, celle d’artistes d’horizons aussi divers que le cirque, le hip hop, la danse contemporaine... et celle des corps qui, dans une danse puissante, expriment l’urgence et le besoin imminent de reconnexion au vivant.