Au XVIe siècle, les terres et la maison forte de Monbaly (ou Montbaly) sont rachetées par Octavien Emé de Saint-Julien, président au Parlement de Grenoble et futur maître des requêtes de l'Hotel du roi François Ier. Racheté par M. Charvet (architecte à Lyon, professeur à l'école des Beaux-Arts) en 1875, alors qu'il tombait en ruine, le château fut reconstruit en style néo-médiéval. La maison-forte dont l'origine pourrait remonter au XVe siècle semble avoir été transformée, voire reconstruite à la fin du XIXe par l'architecte Léon Charvet. Flanquée de tourelles en encorbellement, d'une tour carrée et précédée d'un jardin à la française, l'édifice quoique d'une architecture simple, présente un véritable intérêt. Les deux corps de logis sont réunis par une porte principale d'une conservation parfaite qui constitue un type rare et curieux ; elle donne sur une cour intérieure et est surmontée de mâchicoulis. Toutes les ailes ont conservé leur cheminée et l'une d'elles, du XVe siècle, porte les armes des Soliers, fondateurs de la maison. Le domaine relevait des barons de Maubec, de la famille de Bocsozel. Sur la propriété, dans les années 1970, au nord-ouest du plateau, des traces rectangulaires accompagnées de tuiles ont été observées tandis que non loin de là, auraient été discrètement exhumés quelques sarcophages.
L’ensemble devint une ferme et fut vendu en plusieurs lots en 1820 puis transformé en appartements en 1980.
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